Voici ce qu’il faut éviter quand on veut recevoir la guérison divine.

Les attitudes à ne pas avoir

1- Ne pas avoir l’attitude du pauvre Lazare

Luc 16 : 19-21

19. « il y’avait un homme riche, toujours vêtu d’habits coûteux et raffinés. Sa vie n’était chaque jour que festins et plaisirs.

20. Un pauvre, nommé Lazare, se tenait couché devant le portail de sa villa, le corps couvert de plaies purulentes.

21. Il aurait voulu calmer sa faim avec les miettes qui tombaient de la table du riche. Les chiens mêmes venaient lécher ses plaies. 

22. le pauvre mourut, et les anges l’emportèrent auprès d’Abraham. Le riche mourut à son tour, et on l’enterra.» Version Semeur

Dans cette histoire, en plus d’être pauvre, Lazare est malade. Et il semble que cela fait longtemps qu’il est dans cet état. Au lieu de se tourner vers Dieu pour rechercher la guérison et sa subsistance, Lazare préfère se tourner vers l’homme riche au point de désirer non la nourriture sur la table, mais les miettes qui tombent de la table. On peut voir par l’attitude de Lazare la piètre opinion qu’il se fait de lui-même. En réalité, Lazare se prend pour un petit chien. Car, que seuls les petits chiens sont censés manger les miettes qui tombent de la table. Rappelez – vous de la réponse de la femme cananéenne à Jésus (Mathieu 15 : 27 « oui Seigneur, dit-elle, mais les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres v. Louis Segond , Bible d’étude »).

Bon nombre d’entre nous, nous comportons souvent comme Lazare. Nous avons tendance à porter nos regards sur l’homme et non sur Dieu. La situation de Lazare aurait pu changer s’il avait eu la bonne attitude. Il devait se tourner vers le Seigneur pour oser demander la guérison. Mais au lieu de cela, Lazare s’est accommodé ; il s’est adapté à sa situation. Il a choisi de fonder ses espoirs sur un homme comme bon d’entre nous le faisons.  Et la Bible dit dans le livre de Jérémie 17 :5

«Ainsi parle l’Eternel : Maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme, qui prend la chair pour appui, et qui détourne son cœur de l’Eternel. »

La preuve, Lazare est mort précocement après avoir mené une vie misérable. Certes, il a été consolé après sa mort, mais il aurait pu recevoir cette consolation bien durant sa vie.

Nous pouvons à un moment donné de notre vie nous retrouver dans une position de faiblesse sans pour autant permettre à cette faiblesse de faire de nous des mendiants. D’ailleurs, on ne mendie pas ce à quoi on a droit. La femme cananéenne pouvait mendier la guérison pour sa fille parce que celle-ci n’y avait pas droit.

Tout ce que souhaitait Lazare était de calmer sa faim avec les miettes qui tombaient de la table du riche. Il ne souhaitait même pas manger à sa faim! Pourtant dans l’alliance que Dieu avait avec Israël, celui-ci n’était pas censé connaître ni la pauvreté ni les maladies puisque la pauvreté et les maladies faisaient parties des malédictions qui devaient venir sur le peuple s’il n’obéissait pas à Dieu.

Était-ce de l’ignorance de la part de Lazare ? Le Seigneur Jésus dans cette parabole attire notre attention non seulement sur le sort qui est réservé à ceux qui vivent pour eux-mêmes comme cet homme riche, mais aussi sur la vie misérable que pourraient avoir ceux qui fixent leurs regards sur l’homme alors qu’ils ont des promesses d’une vie abondante. Nous voyons le contraste avec l’attitude de job, qui ayant tout perdu le même jour même sa bonne santé, n’a pas cessé de regarder à Dieu qui l’a par la suite récompensé avec une longue vie, des enfants et des richesses (job 42 : 12).

2- Ne pas avoir l’attitude du frère du fils prodigue

Luc 15 : 25-32

25. « Or le fils aîné était dans les champs. Lorsqu’il revint et approcha de la maison, il entendit la musique et les danses. 

26. Il appela un des serviteurs et lui demanda ce qui se passait. 

27. Le serviteur lui dit : ton frère est de retour et ton père a tué le veau engraissé parce qu’il l’a retrouvé en bonne santé. 

28. Le fils aîné se mit en colère et il ne voulait pas entrer. Son père sortit le supplier d’entrer, 

29. mais il répondit à son père : voilà tant d’années que je suis à ton service sans jamais désobéir à tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour que je fasse la fête avec mes amis.

30. Mais quand ton fils est arrivé, celui qui a mangé tes biens avec des prostituées, pour lui tu as tué le veau engraissé ! 

31. Mon enfant, lui dit le père, tu es toujours avec moi et tout ce que j’ai est à toi, 32) mais il fallait bien faire la fête et nous réjouir, parce que ton frère que voici était mort et il est revenu à la vie, il était perdu et il est retrouvé. » Bible d’étude Louis Segond 21

Dans cette parabole du fils prodigue, le Seigneur Jésus fait ressortir d’une part, l’attitude sage du païen qui se repent et revient vers Dieu qui l’accueille avec joie. D’autre part, il y’ a le croyant représenté par le frère aîné du fils prodigue qui, a oublié comment se comporter comme un fils.

Esaïe 41:8 « mais toi, Israël, tu es mon serviteur. Jacob, tu es celui que j’ai choisi, le descendant de mon ami Abraham.»

Israël qui était le peuple de Dieu dans l’ancien testament n’était ni plus ni moins que le serviteur de Dieu. Tous les passages parlent d’Israël comme serviteur de l’Eternel. Même dans Luc  1 : 54 l’exprime en disant

«il a secouru Israël, son serviteur, et il s’est souvenu de sa bonté »
Nombres 12:7 parlant de Moïse dit « ce n’est pas le cas avec mon serviteur Moïse. Il est fidèle dans toute  ma maison».

Bien qu’Israël fut seulement serviteur de Dieu, il avait la promesse d’une vie abondante sans maladies.

Deutéronome 7:15 « L’Eternel éloignera de toi toute maladie. Il ne t’enverra aucune des mauvaises maladies d’Egypte que tu connais, mais il en frappera tous tes ennemis ».

Mais il fallait pour cela qu’Israël respecta les règles établies par Dieu.  Comme tout bon patron, Dieu se soucie du bien être de ceux qui le servent. S’il pouvait autant prendre soins d’Israël alors qu’il n’était que son serviteur à plus forte raison du croyant de la nouvelle alliance qui, en plus d’être serviteur de Dieu est également fils de Dieu.

Mathieu 12:18 « voici mon serviteur que j’ai choisi, mon bien-aimé qui a toute mon approbation… »
Actes 3:26 « c’est pour vous d’abord que Dieu a fait surgir son serviteur Jésus, et il l’a envoyé pour vous bénir en détournant chacun de vous de ses mauvaises actions »; 

Philippiens 2 :7 dit que Jésus s’est dépouiller et a pris la condition de serviteur. De même que Jésus était serviteur de Dieu les croyants sont aussi serviteurs de Christ et par conséquent de Dieu.

Tite 1:1 «de la part de Paul, serviteur de Dieu et apôtre de Jésus… »

Cependant, nous ne somme pas seulement serviteurs, nous sommes aussi des fils au même titre que Jésus.

Savoir se positionner en tant que serviteur & fils de Dieu

Hébreux 3 : 5-6 « Moise a été fidèle dans toute la maison de Dieu comme serviteur, pour témoigner de ce qui allait être dit, 6) mais Christ l’est comme fils à la tête de sa maison. Or sa maison c’est nous… »
Galates.3 : 26 «  vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus-Christ. »
1Pierre 2 : 9 « vous, au contraire, vous êtes un peuple choisi, des prêtres royaux, une nation sainte, un peuple racheté afin de proclamer les louanges de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuses lumière »

Le frère du fils prodigue savait comment bien servir le père, mais il avait oublié ou alors ne savait pas comment se comporter comme un fils à qui appartiennent les biens du père et qui peut se servir quand il en a besoin. On est même tenter de croire que le fils prodigue bien que son comportement ait été indigne, avait plus conscience de son statut de fils mieux que son frère aîné. Il connaissait la nature de son père, raison pour laquelle, il était convaincu que bien qu’il ait péché, son père était un homme bon qui lui permettrait certainement de retrouver son statut de serviteur afin de bénéficier des privilèges y afférents. Le père loue la confiance du fils indigne en le restaurant non seulement comme serviteur, mais comme fils.

Nous sommes serviteurs et fils de Dieu et chacun de ces statuts nous confère des droits et des devoirs.  Ne soyons pas seulement serviteurs, sachons également être des fils, pas des enfants mais des fils.

Galates 4 :1 «Voici ce que je veux dire : aussi longtemps que l’héritier est un enfant, il ne diffère en rien d’un esclave, quoiqu’il soit maître de tout ».

Il me semble que le frère du fils prodigue était encore un enfant. C’est pourquoi il ignorait qu’il pouvait se servir lui-même.

C’est un peu ce qui se passe souvent dans les milieux chrétiens. Quelqu’un est à l’église depuis des années, mais ignore qu’il peut recevoir la guérison de cette maladie dont il souffre depuis longtemps. La guérison est disponible, il y a droit et peut la prendre quand il veut. Il lui suffit juste d’avoir la foi et de marcher dans l’amour. Dès qu’un nouveau converti arrive souffrant d’une maladie bien plus grave, Dieu le guérit. La personne au lieu de se réjouir pour le frère, se fâche contre Dieu comme si c’est Dieu qui ne voulait pas qu’elle soit guérie. Sa prière devient plaintes, lamentations & pleurnichements.

L’histoire de la femme cananéenne

Mathieu 15 : 21-28 

21. « Jésus partit de là et se retira dans le territoire de Tir et de Sidon.

22. Alors une femme cananéenne qui venait de cette région lui cria : Aie pitié de moi, Seigneur, Fils de David. Ma fille est cruellement tourmentée par un démon.

23. Il ne lui répondit pas un mot ; ses disciples s’approchèrent et lui demandèrent : renvoie-là, car elle crie derrière nous.

24. Il répondit : Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la communauté d’Israël.

25. Mais elle se prosterna devant lui et dit : Seigneur, dit-elle, secours-moi !

26. Il répondit : il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens.

27. Oui, Seigneur, dit-elle, mais les petits chiens mangent les miettes qui  tombent de la table de leurs maîtres.

28. Alors Jésus lui dit : Femme, ta foi est grande. Sois traitée conformément à ton désir. A partir de ce moment, sa fille fut guérie. »

Selon l’ordre de mission, Jésus n’était pas censé accorder la guérison à la fille de cette femme. Au début, il garde le silence face au cri de la dame comme pour lui opposer un refus. Face à l’insistance de la femme, il finit par lui dire pourquoi, il ne peut répondre à sa demande. Mais la foi de cette femme va pousser Jésus à guérir l’enfant. En prenant l’initiative de la lui accorder, Jésus agit non plus comme un serviteur, mais comme un fils qui comprend les enjeux du bienfait qu’il concède à une personne qui normalement n’y avait pas droit. Il sait que l’acte posé va servir les intérêts de son père.

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